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Photo du rédacteurLouise Perriard

Olympos-la-belle-vie et Cappadoce tout en douceur

Notre groupe de backpackers s'est agrandi. Toby, un anglais dont le père vit à Kaş (sur la Côte) a vite rejoint la team, tout comme un allemand prénommé Dominik. Cette belle équipe a beau se connaître depuis seulement quelques jours, on a l'impression d'avoir voyagé ensemble depuis des mois ! Les soirées se prolongent chaque fois plus, le barman nous connaît bien et la plage aussi. Paradis.





Pour accéder à la plage, il faut entrer dans un site de ruines protégées par l'UNESCO. On voit donc en se baignant, un joli arrière-plan de ruines antiques, ainsi qu'une très jolie vue sur les montagnes environnantes. Des tortues se baladent sur le chemin de la plage, l'eau est chaude et les sourires bien présents sur les visages de chacun de nous.


L'auberge de Bayrams a des sortes de canapés-lits à la turque faisant office d'espace commun. Nous passons des heures à discuter, faire des jeux de cartes et boire des bières là-bas. L'ambiance est au repos (du moins la journée) et ça fait du bien.


Abbey nous organise une sortie grimpe dans les alentours, car Olympos est un site renommé pour la pratique de l'escalade...demandez seulement à Nina Caprez ! Nous partons donc un matin à l'assaut de la roche olympienne, tour organisé oblige, car je suis la seule à avoir un peu d'expérience et nous n'avons pas de matériel. Evgen, un grimpeur russo-ukrainien vivant désormais plus ou moins en Turquie, nous emmène sur des jolis 5a et 5b -un peu trop faciles, mais quel bonheur de grimper ! Nous passons donc une bonne partie de la journée sur la roche, protégés de la chaleur par les arbres. La côte lycienne a tant à offrir !







L'auberge inclut le petit-déjeuner et le souper, on est tellement bien ici ! La nourriture est délicieuse et il y a des légumes - sourire ravi ! Nos matinées sont généralement courtes puisque nos soirées se prolongent et qu'il faut bien récupérer. Nos journées ensoleillées et nos peaux tannées (et parfois plutôt rouge écrevisse, suffit de regarder Amber, Abbey et Conor pour s'en rendre compte).


J'en apprends tous les jours un peu plus sur la culture anglaise et me rends compte qu'il manque pas mal de séries et programmes TV anglais à mes connaissances du 7ème art. Les gars inventent un jeu totalement absurde qui nous occupe plusieurs heures ; il faut sortir des noms de vieux British qui pourraient se retrouver au Pub. C'est ainsi que l'on se met à connaitre un peu mieux la fictive Barbara et son mari Phill - ancien chauffeur de taxi, bien sûr. Perdus ? Trop compliqué à expliquer peut-être, bref.


Mon british s'améliore, les filles m’apprennent les basics : on ne dit pas definitely mais "Deffo !" et on ne dit pas Sweaty, mais "Swea(t)-yyyy" .







Pour notre dernière soirée ensemble, nous partons tout notre petit groupe voir les "eternal flames". Les pentes de la montagne de Yanartas habritent une dizaine de flammes éternelles, qui trouvent leur origine dans des émanations d’un mélange de méthane et d’hydrogène. Elles brûlent depuis deux mille cinq cents ans. Un bus nous emmène au pied de la colline de nuit, de là nous montons cette colline, lampes-torches en main. Arrivés en haut, nous sortons des mashmallows de nos sacs et profitons de ce phénomène naturel pour y griller les bonbons trop sucrés.


Le lendemain matin, il faut dire aurevoir aux filles. Difficile de se quitter après toutes ces aventures ! Elles s'en vont pour Antalya, où un avion les attend pour rentrer à la maison. L'après-midi, c'est au tour de Conor et Toby de faire leurs adieux. Quant à Henry et moi, nous restons encore une soirée à Olympos, mais au camping cette fois - c'est bien moins cher et pas de risque de finir encore à la bière ce soir. Le lendemain, Henry part rejoindre les gars à Kaş, tandis que je mets le cap pour la Cappadoce. Il m'y rejoindra deux jours plus tard, car nous avons décidé de voyager un moment ensemble, puisque nous nous entendons très bien.


Je pars donc dans l'après-midi du 10 août pour Antalya d'où je prendrai un bus de nuit pour rejoindre Göreme en Cappadoce. En partant d'Olympos, je prends le bus avec Claire -irlandaise- et un américain (né en Ukraine, mais qui avait tout du comportement stéréotype d'un américain). Nous sympathisons et discutons ensemble. J'avoue avoir été ravie d'apprendre que l'américain nous quitterait à Antalya, tandis que Claire partait aussi pour la Cappadoce en bus. En effet, ce-dernier était un peu trop à l'aise et parlait un peu trop fort à mon goût. Vendeur de weed, il était (et menuisier, mais c'était pas clair lequel de ces deux métiers était plus un passe-temps).


Se retrouvant entre filles et avec deux heures devant nous à patienter pour attendre notre bus, Claire et moi soupons ensemble à la station de bus et discutons ensemble. Nous réalisons qu'en plus de profiter de la présence de l'autre, il est très pratique de voyager l'une avec l'autre : l'une surveille les sacs tandis que l'autre part se brosser les dents et se changer aux toilettes en préparation de la clim foudroyante des bus turcs. Nous n'avons malheureusement pas le même bus, mais nous échangeons nos contacts pour se retrouver à Göreme. Entrée dans le bus, -40° C au programme. petite grimace quand je découvre que les bus de nuits ont des sièges normaux et pas des couchettes, malgré ce que mes lectures de blog en Turquie promettaient.


1h de sommeil = 3 vertèbres cassées.


Ne pas dormir permet de voir et le coucher de soleil et le lever de soleil, et ça, ça n'a pas de prix (à part celui d'une nuit de sommeil, qui est en fait extrêmement précieuse). 3 vertèbres de cassées plus tard et un café avec un biscuit offert dans le bus et me voilà arrivée à Göreme...avec 1h d'avance sur le programme : c'est bien une première en Turquie. Il est 7h30 quand je me pointe pour le check-in dans l'auberge que j'ai réservée. Le gars me dit d'abord qu'il faut attendre qu'un client parte et qu'il est trop tôt, mais après vérification, il trouve un lit dispo dans le dortoir. je peux donc finir ma nuit dans cette très chouette auberge. L'auberge se trouve dans les formations rocheuses en cheminées de fée, caractéristiques de la Cappadoce. Une piscine fait office de lieu commun ; j'adore.


Repas typique turc et petits plongeons. je suis crevée de ma courte nuit et prend cette journée de repos avant de partir visiter correctement les vallées alentours.






Demain, cela fera déjà un mois que je suis partie !



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2 Comments


Mmmh! je viendrais bien amnger avec toi!

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Yves Perriard
Yves Perriard
Aug 12, 2022

Mais que d'aventures !! Tellement bien de te suivre ainsi. Profite !

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